F.N.A.C.A.

Association - Branche Martroise de la "Fédération Nationale des Anciens Combattants en Algérie, Maroc et Tunisie"

Fondation le 21 septembre 1958, par Jean-Jacques Servan-Schreiber

Elle s’appelle la "3e génération du feu" mais n’accède pas aux mêmes reconnaissances que les anciens combattants de la Première et Seconde Guerre mondiale. En France, ils représentent aujourd’hui plus de 80 % des anciens combattants. Eux, ce sont les soldats qui ont participé aux conflits en Afrique du Nord entre 1952 et 1962.

Les différentes revendications de la FNACA :
Si les anciens combattants des premiers conflits mondiaux ont été rapidement reconnus, les membres de la FNACA pâtissent du rapport ambigu de la France avec ce chapitre de son histoire. Il aura fallu, à titre d’exemple, attendre 1999 pour que la guerre d’Algérie soit reconnue officiellement. Et 2012, pour que ces conflits aient leur propre journée du souvenir, le 19 mars. Alors que dix ans plus tôt, un décret faisait du 5 décembre la journée de commémoration. Décret, qui, au soin d’un imbroglio administratif, est toujours en vigueur.

Mais les trois milles adhérents de l’association dans le département 63 ont eu des revendications plus pragmatiques. L’augmentation de quelques dizaines d’euros de l’allocation différentielle, par exemple, pour atteindre le seuil de pauvreté, soit 964 euros. Ou encore, l’attribution systématique de la mention « Mort pour la France » aux soldats tombés lors de ces conflits. Une attribution possible, selon le sénateur Alain Néri, « mais seulement pour les soldats qui ont œuvré dans la légalité républicaine ». Et c’est, ici, toute la difficulté du traitement de cette « guerre qui ne dit pas son nom »

https://fr.wikipedia.org/wiki/F%C3%A9d%C3%A9ration_nationale_des_anciens_combattants_en_Alg%C3%A9rie,_Maroc_et_Tunisie